Le 26 mars, Richard Durn quitte son demicile à 18 heures et prend seulement avec lui un Glock 17, un Glock 19 et un Smith and Wesson .357 Magnum. Pour le Smith and Wesson, il prévoit environ vingt cartouches en plus des six cartouches dont il a déjà garni le barillet. Pour les Glock, il prends plusieurrs chargeurs apprivisionnés chacun de quinze cartouches de 9mm. Il met ses trois armes dans les poches intérieures et extérieures de sa parka. Il se rend à pied au conseil municipal de Nanterre et arrive à 19 heures. Il s'installe sur un siège dans le public au milieur de la salle. Il trouve assis à sa gauche un élu qu'il connaiit de l'association Réinventons Nanterre. La nuit sera longue car le budget doit être voté. La maire, Jacqueline Fraysse, est sur l'estrade, entourée de ses 15 adjoints. Face à eux sont aussis 39 conseillers municipaux qui tournent le dois au public. Le public est peu nombreux ce soir là. Tout au long de la soirée, le public se vide peu à peu et Richard Durn se demande s'il va passer à l'acte. Ce n'est qu'au cours des toutes dernières minutes du conseil qu'il prend sa décision.
Vers 1h15 du matin, alors que la séance touche à sa fin, plus personne n'est présent dans le public à l'exception de Richard Durn qui sera resté assis pendant 6 heures. Jacqueline Fraysse annonce alors "La séance est levée", ce à quoi Richard Durn répond "Non, ce n'est pas terminé", puis sort le Glock 19 de la poche extérieure droite de sa parka, vise la mairesse, qui se trouvait au centre à dix mètres environ de lui, et tire. La balle effleure la joue et l'oreille du premier adjoint, Michel, assis à droite de la maire. Pendant quelques secondes personne ne remarque le tir et les élus continuent à ranger leurs affaires. Puis la maire remarque que Michel saigne et crie de se protéger.
Richard Durn, qui tient son arme de la main droite, descend dans les gradins, avance vers la tribune et les élus cachés sous leurs pupitres et tire méthodiquement, en tirant d'abord sur ceux qui sont devant lui, puis sur ceux qu'il croise, sans viser personne en particulier. Il court, fait le tour des sièges. Il tire de gauche à droite puis monte sur l'estrade et tire de droite à gauche. Il n'ira pas sur le côté droit de la tribune. Les victimes rapportent qu'il reste calme tout au long de la fusillade, ne crie pas et ne dit rien.
Pendant qu'il recharge son arme, des élus, dont Patrice Marchal, Vincent Soulage et Laurent Elghozi tentent de le maitriser. Ce dernier le ceinture et M. Perreau lui jete un fauteuil. Richard Durn résiste beaucoup. Il laisse s'échapper son Glock 19 sans avoir pu le recharger, mais parvient à sortir son Glock 17 qu'il n'a pas besoin de chambrer car il l'a fait plus tôt lors du conseil en allant aux toilettes. Il tire sur ceux qui se mettent en travers de son chemin, sans savoir qui il parvient à toucher. Lorsqu'il manque de chargeur, il est maitrisé une seconde fois. Alors que les élus s'éloignent de lui pour prendre soin des victimes, Richard Durn sort sa troisième arme, le Smith and Wesson, et parvient à tuer deux dernières personnes. On s'empare de son Smith and Wesson qu'il tente d'attraper à nouveau, en vain, et on l'attache avec du fil électrique. Il crie alors qu'on le tue.
En seulement 55 secondes, Richard Durn aura tiré 37 fois, fait 8 morts et 19 blessés dont 14 graves.